#FocusProjet : « Un été pour préparer le CP » par AGIR POUR L’ÉCOLE
Agir pour l’école développe depuis dix ans des solutions expérimentales d’apprentissage de la lecture pour lutter de façon systémique contre l’échec scolaire dans les classes de Grande Section de maternelle, de CP et de CE1 en réseau d’éducation prioritaire.
Le dispositif « Un été pour préparer le CP » est né de la crise sanitaire, qui a accentué les inégalités et la fracture sociale.
Crise sanitaire et fracture sociale
Assurer une continuité pédagogique auprès de tous les élèves pendant les semaines de confinement a été un véritable défi pour l’école. En effet, si dans les familles les plus favorisées, la présence de matériel informatique adapté et le relais des parents ont permis d’assurer la continuité scolaire, les enseignants ont souligné que cette période a été plus dommageable aux élèves fragiles issus de l’éducation prioritaire. Cela a été encore plus impactant pour les élèves de Grande Section de maternelle et de CP, pour qui ces semaines « perdues » étaient cruciales dans l’apprentissage de la lecture. Ils ont donc cumulé un retard supplémentaire et se sont retrouvés en grande difficulté dès les premières semaines de CP et de CE1.
Le projet financé par la Fondation Groupe Primonial
En réponse aux effets de la crise et dans la continuité des efforts déployés par les enseignants, Agir pour l’école a imaginé, dès mars 2020, le projet « Un été pour préparer le CP » à destination des enfants scolarisés en REP/REP+ entrant en classe de CP. Son objectif est de permettre aux enfants de Grande Section de poursuivre, et rattraper pour certains, le travail de la phonologie (habituellement mené à l’école en mars-avril), grâce aux outils numériques développés par l’association. Ces élèves peuvent ainsi aborder l’année de CP en ayant rattrapé leur retard et, idéalement, pris de l’avance.
La Fondation Groupe Primonial a soutenu le projet à hauteur de 30 000 € pour la mise en place du programme durant les vacances d’été 2021 sur les Académies de Lille, Lyon et Montpellier. La subvention a bénéficié à 1 500 enfants.
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